L'ultime étape du Rosaire est l'apotéose des Mystères du Ciel. Non seulement il est celui de la Ste Vierge qui en a largement les mérites et, comme elle le prophétisait dans le Magnificat "... toutes les générations me diront bienheureuse..." Il en est de même pour nous tous sans exception à condition que nous respections les Dix Commendements. Ceux-ci ne sont pas si difficiles à suivre. Il suffit d'un peu de bonne volonté et hop, la vie est déjà passée. Elle pass si vite qu'en foin de compte, ce n'est qu'un mauvais quart d'heure à passer. Mais d'où vient le mauvais quart d'heure à passer ? Tout simplement de nous-même, mauvaise volonté que nous sommes qui ne voulons pas nous mouiller nous engager. Nous engager à quoi ? Nous engager dans la vie ou pour le bon côté de la barrière ou du mauvais côté de cette barrière. Ce qui fait qu'il arrive plusieurs fois de jouer à saute mouton avec cette barrière dans notre existence. Et cette barrière qu'elle est-elle ? C'est la frontière entre le bien et le mal, entre le PAradis et l'Enfer. Cette barrière, en principe on ne la passe pas. Car on est élevé du bon côté de la barrière. Car nos parents nous aiment nous enfants. Et c'est nous, plus tard, lorsqu'on quitte la maison familiale pour vivre sa vie, que souvent nous franchissons cette barrière. Nous ne reconnaissons plus nos parents, notre bon passé. Jusqu'au jour où ce passé si bon nous revient lors de difficultés, de souffrances de la vie. Alors, lorsqu'on s'aperçoit que l'on s'enfonce de plus en plus dans sa misère, on recherche à franchir cette barrière et de rester de l'autre côté, du bon côté de la barrière. Et là, rien ne nous empêche d'en repartir. C'est notre volonté qui dirige notre vie. Si nous sommes de bonne volonté, il n'y a pas de soucis à se fair epour son éternité. Nous resterons toujours du bon côté de la barrière.

C'est alors que nous aurons mérité, par nos mérites notre couronnement, notre héritage de fils de Dieu au même titre que Notre-Seigneur Fils de Dieu fait homme qui nous ouvrit les portes du Ciel par ses mérites incommensurables. Il est notre Frère aîné et nous sommes tous Ses petits frères et sœurs qu'Il aime tendrement jusqu'à mourir pour nous. N'y a-t-il pas de plus grand amour que de mourir pour celui que l'on aime ? Cet amour est à récompenser. Et c'est au Ciel qu'il est récompensé. Il l'est par le couronnement éternel que nous y recevons. Au même titre que celui de la Sainte Vierge, à la différence près que c'est en rapport au mérites acquis durant le creuset de la terre. Et, si vous y regardez d'un peu plus près, c'est par le Couronnement de la Sainte Vierge que l'on a pu en arriver là. Car toutes les grâces, gratuites ou demandées nous sont obtenues par son intercession. On ne peut pas se passer d'Elle. C'est normal. Si nous voulons obtenir ce couronnement, c'est à Celle qui est couronnée que nous pouvons l'obtenir. C'est La mieux placée pour cela.

Alors il ne reste qu'à Lui demander les grâces nécesaires à notre existence ici-bas pour rester du bon côté de la barrière et obtenir notre couronnement au Ciel auprès d'Elle. Que de monde se blotissent sous son manteau là-haut. Et, là-haut, c'est éternellement grand donc il y aura toujours de la place à côté d'Elle.