Apprendre à un enfant à penser aux autres

Cette tâche n'est pas facile et pour cela, ne faut-il s'en apercevoir assez tôt? Aussi, lorsqu'un enfant n'est pas obéissant, il va de soi, il pense à lui et non à la peine qu'il fait à ses parents à ne pas obéir. C'est déjà là le premier signe. Le second signe, lorsqu'il est puni pour désobéissance, il pleure plus que de coutume ou qu'il ne devrait. Car il pleure sur lui-même, de ce qu'il subit lui et non de ce que subissent ses parents ou les personnes qui pâtissent de sa désobéissance. En effet, lorsqu'un enfant ou une personne plus par compassion pour les autres que pour eux-même, ils pleurent moins amèrement. Généralement, ils préfèrent même ne pas montrer leurs larmes. Mais lorsqu'on s'en aperçoit, alors, les larmes coulent chaudement avec des larmes claires. Malgré cela il arrive que ces larmes ne soient pas si nombreuses. Alors, il reste à penser deux choses, l'une pour éviter de faire de la peine aux autres, dans ce cas, les questions sont nécessaires pour savoir pourquoi la personne pleure, soit parce que ses larmes ont du mal à venir et son cœur n'est pas si tendre que cela et dans ce cas, les réponses aux questions posées seront évasives et provoqueront trop de questions ou laisseront dans le doute. Alors, il sera nécessaire d'éclaircir le problème lorsque les larmes se seront apaisées.

Je dis qu'il est temps à cet âge de s'inquiéter de l'égoïsme de l'enfance, car plus tard, il sera encore plus difficile à l'en sortir. Les réflexes seront là et les modifier, les réorienter sera un apprentissage long. Autant prendre les bonnes dispositions dès le début à des réflexes généreux. Il en souffrira moins et son entourage avec. (10/10/2004)