L'île des Embiez se situe
en face de Six-Fours.

Elle
est la propriété privée
de Paul Ricard. Oui, le
fameux Pastis Paul Ricard.

Vous découvrirez ici, un court résumé de l'île
et de ce qu'il fit et y fit. Car c'est trop long
en une page.
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Il ressort tout de même quelque chose
de positif dans tout ce qu'il fit, même si
vers la fin, cela sentait un peu, je ne sais quoi
qui dirait finalement,
"je ne sais plus trop ce que je peux faire !".

Le poids des années de ses activités
le fatiguèrent,
visiblement, s'essayant un peu à tout, comme,
il aime à le rappeler plusieurs fois, comme
autodicdate. Il a horreur des cols blancs et pourtant,
il édifia
une chapelle dédiée à Ste Cécile
qui, le jour de notre visite, contribua à sauver
d'une noyade ou d'un traumatisme certain, une petite
fille.
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Vous y verrez dans cette page tout un parcours
de ce que fit Paul Ricard avec des panneaux explicatifs,
illustrations d'époques à l'appui ;
les engagements qu'il prit pour la nature, même
s'il n'hésita pas
à faire passer les bulldozers pour construire
sur son ; île

ajouta un parcours fort beau
le long de la côté par un chemin,
on
peut le dire, tortueux dans tous les sens du
termes (mais pas jusqu'à la
tête en bas). Et, même permit de
découvrir
à notre aise un phare !
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Un seul commerce, en tous cas en basse saison
qu'est le début mars, à peine ravitaillé,
pas moyen de trouver une bouteille de Ricard, comme
pastis
ou de vin, car il en fit aussi, et, comme la basse
saison n'est pas la meilleure période pour
profiter du lieu, pas d'hôtels ou si peu ouverts,
restaurants et tout ce qui va avec.

Par
contre, pas mal d'habitations
type hlm mais en plus joli, neufs ou en réfection,
un port,

bien
sûr fort pourvu de bateaux à quai,
mais aussi un petit train qui, malgré le
peu de visiteurs, se promène
tout de même (et là, il n'y a pas de photo).
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Ah oui, ne payez pas plus cher la traversée
de la baie pour y arriver en y mettant votre voiture
sur le bac.
La circulation est interdite sur l'île.

Seuls les services de l'île y ont droit et encore,
parfois avec des véhicules électriques ou hybride
comme la Toyota de l'aquarium.
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L'aquarium qui se trouve sur un sommet à l'ouest,
protégé par des canons désarmés,
habrite dans une bâtisse ancienne restaurée
en fort, plusieurs petits bacs où vaquent à leur
aise la faune aquatique prise au piège des
filets d'antan. Ceci pour le plaisir de vos yeux
et l'enrichissement de votre connaissance.
On déplore tout de même que cet aquarium
soit si petit et mal entretenu question matériel.
J'imaginais une voûte au-dessus du visiteur
qui pouvait voir
à sa guise évoluer ces poissons de
toutes sortes, beaux et intéressants. La pieuvre

qui ne cesse de bouger le long de la vitre ; la murène
qui passe
son temps sous l'effet masseur de l'air soufflée
de son bassin mais dont on voit le plus clair du
temps que sa queue;

le poisson qui passe son temps à
donner des coups de boule à son collègue
quelque peu "amoché" ;

où ces étoiles
de mer qui ne bougent pas mais restent collées
inexhorablement aux parois quelles trouvent ;

cet
autre poisson gros et gras
à point mais à la tristounette frimousse
qui vous fait face impassiblement ;

les hypocampes,
si petits qu'au premier coup d'œil
on s'en désintéresse
pensant que le bassin est vide, ils sont si petits
qu'il est nécessaire de coller son nez à la
paroi ;

ces petits poissons magnifiques multicolors et
lumineux si rapide qu'il est difficile à prendre
en photos nettes ;

enfin quelques poissons qui se
laissent filmer sans problème tout le long
de sa cage d'eau au milieu de coraux splendides.

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A l'extérieur, on y
découvre
de curieux arbres influencés par les vents
dominants venant d'ouest ou nord ouest qui se
nomme Mistral ;
ou bien un rare
goëlland

peu farouche, celui-ci, qui vous accompagne
durant votre pique-nique. Beau, d'une couleur
blanche et grise immaculée, sans aucun défaut
ni tâche, montrant
une parfaite santé, fort habil à jouer
les goals mais qui laissa passer deux buts. C'est
bon les biscuits,
mais il faut en mériter le régal.
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Là enfin, tout en haut, le sommet de
l'île,
on ne peut pas aller plus, sinon à la tour,

mais elle n'est pas belle, la vue pouvait être
intéressante,
or les pieds commençaient à crier
pitié, nous tombâmes
sur une chêvres à longues cornes qui
fit irruption sur la chaussée au détour
d'un buisson.

Elle nous surprit et nous permit de
découvrir son amie avec
une petite fleur sauvage entre les cornes à leur
naissance.

Alors la découverte saugrenue de la
tombe de Paul Ricard sauta à notre regard. C'était
son droit de vouloir être
enterré en ce lieu. Mais on ne pourra pas
dire, il est curieux ce lieu, comme gardé par
des chêvres !

Bon,
il est probable qu'elles ne sont pas toujours là,
mais elles donnaient l'impression qu'elles veillaient
sur sa tombe. Cette tombe où je mis pas mal
de temps pour m'apercevoir qu'une Croix existait
en ce lieu.

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Puis nous redescendîmes vers la mer
en direction de l'isthme avec une autre petite île
rattachée au
continent par un chemin aménagé sur
une digue. Là
beaucoup de monde enviait notre sort pour regarder
ce côté de la côte.

Je
pense que bien des promeneurs doivent venir et certains
des habitués.
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Maintenant que nous sommes au niveau de la
mer à 50 cm près, car il n'y a guère
de marée et
ce côté-ci est très protégé par
les vagues, se situe des bassins et un bâtiment
pour la recherche océanographique.

Mais
avant cela, j'avais oublié que dans la descente
et donc sur le coteau se cachaient derrière
des rideaux de cannes de bambous des arpents de vignes.

D'où le
fait que je disais tout à l'heure que Paul
Ricard faisait aussi du vin.
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Nous arrivâmes alors au grand hôtel de l'île
dont les abords forts agéables n'était pas spécialement
ouvert, même si des pensionnaires semblaient y séjourner.

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Terminons alors par un autre port abritant
d'autres bâteaux de toutes sortes.

Mais sur
terre, pas moyen de trouver une bouteille de Pastis
ni du
vin Paul Ricard, ai-je déjà remarqué. C'est le comble
! Peut-être
est-ce une curiosité qui a pour but de taquiner
l'invertéré
dégustateur de vin que sont les français
?
