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Autrefois
la Semaine Sainte était célébrée
avec une extrême sobriété de rites, à
Rome . Au IV e siècle, la solennité augmente. Rapidement
ces jours reçoivent un caractère sacro-saint et
inviolable sous l'influence orientale. Toutefois, l'Eglise, réservant
la joie pour les fêtes de Pâques, commémorera
toujours ces évènements dans les sentiments de
deuil.
Durant
toute l'année liturgique, certainement, rien de plus puissant
n'est que la Semaine saine. Toute la liturgie de ces jours nous
saisit dans le vif, tout le tragique du péché et
de la rédemption. Nous vivons là, un très
grand sacramental. A condition qu'avec attention, componction
et piété, nous soyons unis aux cérémonies
saintes des jours suivants. A la joie pascal rien ne nous prépare
mieux, qu'à participer fidèlement au drame du salut
en suivant tout ce que la liturgie en fait revivre.
La bénédiction
solennelle des rameaux de palmier, d'olivier ou d'autres arbres
précède la sainte Messe. Ceci en souvenir de l'allégresse
manifestée des juifs qui agitèrent les leurs au
passage de Notre-Seigneur, à son entrée triomphale
à Jérusalem.
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