La Fête-Dieu fut instituée à Liège,
comme la
Sainte Trinité, au XII e siècle. Elle fut
de précepte seulement. Le concordat en 1802 la rendit universelle à toute
l'Eglise. C'est depuis ce moment-là que la solennité est
transférée au dimanche suivant.
La Fête-Dieu est l'une des plus chères
dévotions aux fidèles. Elle s'orne de fleurs, de pétales, d'aubes,
de cierges, en fait tout ce que l'Egliseleur permet de plus beau.
Mais la fête-Dieu n'est pas seulement cela,
c'est aussi la fête du Très Saint Sacrement de l'Autel. Souvenons-nous
du Jeudi Saint, anniversaire de l'institution adorable de l'Eucharistique.
Or, l'Eglise toute absorbée par la
Passion du Christ, ne pouvait
donner la solennité souhaitable de cet anniversaire.
La Messe de la Fête-Dieu a été formulée par
St Thomas d'Aquin. Les textes se retrouvent ailleurs également.
Mais la séquence est un précis de théologie Eucharistique de St Thomas
d'Aquin lui-même.
La grand'Messe terminée, la procession du Saint
Sacrement commence. C'est à ce moment-là que les fleurs apparaissent
dans toute leur beauté tout le long du parcours, sur les côtés et
aussi au sol, éparpillées en pétales sortant des petits paniers des
mains menues des enfants en aubes blanches ou robes blanches pour
les fillettes devant le dais protégeant le Saint Sacrement dans l'Ostensoir
qui, lui aussi Le protège des éléments de Sa nature.
La couleur liturgique de la
fête de la Fête-Dieu est le blanc: symbole de la
pureté divine que l'Esprit-Saint aspire en nos
âmes.
Prendre connaissance de la Séquence de la Fête-Dieu
le 10/06/2004 et optimisée
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